Anne, institutrice, wwoofeuse
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- Published on Sunday, 21 August 2011 23:37
Anne, institutrice de 41 ans et mère de deux enfants, était en wwoofing pour la première fois. Elle en a entendu parler par une amie et est venue une semaine chez Michel et Emmanuelle. C'était sur un coup de tête, sans trop prévoir. Elle a fini son voyage pour Eourres en stop. en stop. Anne est fort intéressée par le jardinage, les techniques de greffe et de bouture, du marcottage et des graines. Chez elle, dans le Finistère, Anne a son propre potager où elle adore travailler et passer du temps. C'est son petit coin, où elle retrouve de l'énergie.
Attachée aux questions de l'environnement, elle essaye d'intégrer la thématique « environnement » dans son enseignement. Elle regrette que la problématique ne fasse pas partie du programme à l'école. À travers de nombreux ateliers et des jeux, elle adore faire découvrir des thèmes comme le tri, les énergies, la consommation d'eau aux enfants qui sont toujours très attentifs et sensibles à ces sujets.
Elle trouve que le wwoofing est une très bonne expérience pour « se retrouver ». Pour elle, c'est le bonheur de vivre proche de la nature. « La réappropriation des savoir-faire », un des objectifs du travail d'Emmanuelle et Michel, c'est la phrase qu'elle retiendra. « C'est le sens de la vie. » Par contre, elle ne vivrait pas à Éourres toute l'année. Ayant grandi à la campagne, elle apprécie la vie en ville. « Ce n'est pas pour le confort, je n'en ai pas besoin. Mais comme j'ai passé toute mon enfance à la campagne où mes parents avaient une petite ferme, j'ai toujours été attirée par les villes. » Pourtant, elle « préfère la ville » pour l'anonymat et pour le côté pratique sur le long terme. Éourres lui est trop loin de tout, un endroit trop isolé du reste du monde.